Sculpture de Yann Grégoire

Les Sculptures de Yann Grégoire

Passionné par les marbres, le breton Yann Grégoire les associe au granit, au marbre d’Aoste, marbre noir de Kilkenny en Irlande, marbre vert du Connemara… Dans son travail, le symbolisme côtoient le réel.

GREGOIRE-YANN est né en 1946 sur la côte nord de la Bretagne. À sept ans, il apprend le dessin avec Emile Daubé à l'école municipale de dessin de St-Brieuc, puis aux Beaux-arts de Rennes avec Xavier de Langlais. ll entre dans l'Atelier de sculpture de Francis Pellerin (1"'prix de Rome). II crée en 1 970 à Rennes des ateliers d'expression manuelle. Très attiré par le bois et l'architecture, il voyage dans les pays scandinaves et rencontre des architectes dont Sverre Fehn à Oslo. En 1973, il fait construire un atelier et une maison de conception moderne avec l'architecte Joël Gautier qui a les honneurs d'une revue spécialisée. Il travaille comme designer en Angleterre aux côtés de John Wilks et participe à du design de mobilier urbain pour l'architecte Ton Alberts pour la NMB Bank à Amsterdam. En 1986, il obtient le «Janus de l'industrie » pour des fontaines, puis s'installe pour un temps en lrlande et participe à des concours de sculpture. De retour en France en 1994, Grégoire-Yann s'installe à la frontière de l'Anjou et de la Tourraine où il vit actuellement. Ses œuvres sont en bois, béton vibré, céramique, verre, pierres calcaires, marbre et bronze. Son expression d'abord figurative est aussi abstraite. Il aime à dire que ce sont deux formes de langage qui lui sont indispensables pour exprimer ce qu'il ressent. Dans la maison de son enfance, il fut très tôt confronté aux nombreux tableaux et portraits de son grand-père paternel : Louis Grégoire (portraitiste de talent). Aux Beaux-Arts, il s'essaya très tôt au modelage des bustes et considéra Bourdelle comme son véritable maître. Passionné par le visage humain qu'il considère comme une sorte de paysage, il entend le représenter dans un instant qu'il veut éternel. Mais la vie n'est-elle pas à la fois souffle et éternité ?